L’utilisation de médicaments vétérinaires à base de plantes se développe à la fois chez les pharmaciens, les vétérinaires, les éleveurs et le grand public. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation européenne sur les médicaments vétérinaires, l’évaluation des médicaments à base de plantes est envisagée et devrait voir le jour en 2027. « La majorité des plantes, préparations de plantes et huiles essentielles fréquemment utilisées en médecine vétérinaire n’a pas fait l’objet de l’évaluation prévue par la réglementation sur les médicaments vétérinaires. De ce fait, ils ne peuvent pas être utilisés à des fins thérapeutiques sur des animaux producteurs de denrées alimentaires », a indiqué l’Anses*, en janvier dernier.

Dans la pratique, ces produits sont présentés comme des......

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...tions à usage local, en prévention. Sachez pourtant que les préparations en phytothérapie ou aromathérapie sont considérées comme des médicaments vétérinaires, dès lors qu’elles sont employées à visée thérapeutique. Comme tout médicament, une préparation à base de plantes destinée aux animaux de production, comme les bovins ou les volailles, doit garantir l’absence de risque pour les consommateurs de denrées alimentaires. En coordination avec l’Agence européenne du médicament, l’Anses va donc proposer une méthode d’évaluation adaptée aux médicaments vétérinaires à base de plantes. Ce n’est pas une tâche facile : « Les méthodes analytiques utilisées dans les dossiers LMR sont complexes à développer pour les médicaments à base de plantes », confirme Sophie Barreteau, adjointe au directeur de l’Anses-ANMV (Agence nationale du médicament vétérinaire). Il faudra donc attendre que la méthode soit au point et que le dossier soit à l’agenda national et européen aux alentours de 2027. * Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.