Suite à des refus d’analyse de la part des médecins (eux-mêmes limités par la sécurité sociale), des personnes qui suspectent avoir été contaminés par la maladie de Lyme, s’adressent à des vétérinaires pour une analyse de leur sang par PCR afin de diagnostiquer la maladie.

Le cout est d’environ 70 €.

Cette situation paradoxale est évoquée par le magazine « Que Choisir » dans son numéro de novembre 2019 en page 31.

Ainsi un encadré mentionne que des personnes sollicitent un vétérinaire, avec une citation d’un professeur en médecine : « La PCR nécessite beaucoup de précautions. Chez un vétérinaire, une contamination est vite arrivée et peut faire revenir un test positif ».

Le Président du Conseil de l’Ordre des vétérinaires a protesté auprès du Directeur des publications de "Que......

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...31. Ainsi un encadré mentionne que des personnes sollicitent un vétérinaire, avec une citation d’un professeur en médecine : « La PCR nécessite beaucoup de précautions. Chez un vétérinaire, une contamination est vite arrivée et peut faire revenir un test positif ». Le Président du Conseil de l’Ordre des vétérinaires a protesté auprès du Directeur des publications de "Que Choisir" pour déplorer que nulle part le texte publié ne mentionne qu’il ne faut pas solliciter ainsi les vétérinaires, car il leur est interdit de pratiquer des analyses sur des échantillons humains (exercice illégal de la médecine humaine). De plus la citation du professeur en question n’est pas très favorable aux pratiques hygiéniques des vétérinaires. En fait là n’est pas la question : la mise en œuvre des analyses de PCR pour dépister la maladie de Lyme est trop restrictive chez l’homme ! Des cas sont ignorés et le seul recours accessible pour prouver que la maladie est à l’origine des symptômes reste le résultat d’une PCR vétérinaire réalisée sur le sang d’un chien virtuel qui porte le prénom de la personne malade : mon chien s’appelle Maurice.